Louise Lemieux Bérubé reçoit le titre « Bâtisseuse de la cité 2017 »
Le Messager LaSalle 13/03/2017
Par Pierre BoulangerTC Media
Louise Lemieux Bérubé, une des premières femmes conseillères municipales à LaSalle aussi connue comme pionnière dans la réalisation d’œuvres tissées électroniquement vient de recevoir le titre de «Bâtisseuse de la cité 2017», un honneur qui signale l’apport d’une femme dans chaque arrondissement montréalais.
«Belle marque de reconnaissance pour mon implication à LaSalle. J’y ai passé près de 50 ans de ma vie et je suis vraiment touchée. C’est très stimulant puisque j’aurai 74 ans en avril», dit celle qui habite maintenant l’Ile-des-Sœurs.
Sa candidature comme Bâtisseuse de la cité a été présentée par la corporation du centre Henri-Lemieux. Selon Marie-Christine Leboeuf, présidente du conseil d’administration, «qu’il s’agisse de son implication dans les organismes et sa persévérance pour bâtir des œuvres inédites, elle ressort comme une personnalité disponible, une artiste de très grand talent».
Au conseil d’arrondissement du 6 mars, le conseiller Richard Deschamps a rendu hommage à son ex-collègue. «C’est l’une des premières personnes qui s’est occupée de l’aspect culturel à LaSalle comme élue pendant plusieurs années. Il y a beaucoup d’art public dans l’arrondissement dont elle a été l’initiatrice», a dit M. Deschamps.
19 femmes ont reçu ce titre en 2017 à Montréal.
Femme active
À la retraite depuis quatre ans, Louise L. Bérubé est encore active. «Je fais de l’enseignement à la pige et j’ai l’impression de travailler plus fort qu’avant. Je fais de la gravure et ça garde mon attachement à LaSalle avec l’Association des artistes».
Elle produit des livres d’artistes. «Mon premier est à la Bibliothèque Nationale et en avril, je recevrai le prix St-Denis Garneau pour un livre. Ça signifie que je n’ai pas fini de créer et ça m’encourage», dit-elle.
Ses œuvres lui ont valu plusieurs bourses et prix lui permettant de représenter le Québec au Japon, en Chine, en Argentine, en France, en Finlande et aux États-Unis.
Elle a travaillé avec des chorégraphes pour réaliser une vingtaine d’œuvres textiles dont le sujet est la danse et le mouvement.
Au fil des ans, elle s’est impliquée au Centre des textiles contemporains de Montréal et est cofondatrice du Centre des textiles contemporains de Montréal, qu’elle a dirigé jusqu’en 2012.
Évidemment, elle se consacre toujours à sa passion de tisser, qui lui a permis d’être finaliste au prix d’excellence Saidye Bronfman en 2005, un des prix les plus prestigieux en arts visuels.