- Cet évènement est passé
Jean-Pierre Larocque – Le fusain et l’argile
12 novembre à 19 h 00 min - 21 h 00 min
Né à Montréal, Jean-Pierre Larocque est d’abord formé à la gravure à l’UQAM. Entre 20 et 26 ans, il abandonne les études, il voyage et tâte de nombreux métiers, avant de terminer un BAC en 1986 à l’Université Concordia, où il s’initie à la céramique. Il obtiendra ensuite une maîtrise du New York State College of Ceramics at Alfred University. Parti étudier deux années, il restera quatorze ans aux États-Unis, de 1986 à 2000. Jean-Pierre Larocque est reconnu comme l’un des sculpteurs-céramistes importants de sa génération. Il réalise également des peintures, des dessins et des gravures. Il a vécu et enseigné à New-York, Detroit, Athens Georgia, Vancouver, en Italie et à Los Angeles. De 2009 à 2016, il a dirigé le département de céramique à l’université Concordia. Il a voyagé en Europe et en Asie. Il a réalisé plus de 20 expositions solos, dont une quinzaine aux États-Unis. Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections privées et publiques, dont celles du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Detroit Institute of Arts et du Houston Museum of Fine Arts. En 2006, l’exposition solo Trapping Shadows a inauguré le nouveau pavillon du Gardiner Museum of Ceramics à Toronto. En 2019, la galerie La Poste à Montréal, présentait une exposition rétrospective accompagnée d’une publication et d’un film documentaire, Le fusain et l’argile. Il vit et travaille à Montréal.
Les sculptures en céramique, les huiles sur toile et les dessins de Jean-Pierre Larocque sont peuplés d’apparitions. « Je commence sans esquisse préparatoire, sans aucun plan », dit-il. « J’invite l’imprévu, les accidents; je préfère parler d’un jeu ouvert aux possibilités, que d’un travail. Au départ, une tête, un personnage, un groupe, un animal; s’ensuit une élaboration faite de multiples ajouts et de soustractions. Je gomme, je révise, et je reprends jusqu’à ce que surgisse quelque chose que je reconnaisse. L’œuvre qui ressort de ces transformations est le résidu d’une expérience; elle est la somme de multiples ajustements. Le résultat de cette aventure est une incarnation de mes idées et de mes sentiments dans un matériau. Les personnages, lentement définis, évoquent un univers où la seule constance est le mouvement. J’aime qu’une œuvre soit un festin pour les yeux. J’aime qu’elle soit résistante aux explications. Je crois que la poésie est l’antidote de nos certitudes. »
Série des grands fusains – 50 po x 76
2019
IMPORTANT: à noter que cette conférence sera présentée à la galerie Les Trois C au Centre communautaire et culturel Henri-Lemieux.
Gratuit pour les membres, 5$ pour les non-membres